Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Patrimoine religieux

Patrimoine religieux – Les églises et chapelles

Eglise de Ploudalmézeau – Eglise Saint-Pierre et Saint Vincent Ferrier :

Seul le clocher retient l’attention dans cette église construite en 1857 comme en fait mémoire une pierre gravée sur l’un des contre-forts :

L’an Mil huit cent cinquante sept, à la mi-mars tout compte net, fut de notre nouvelle église, la pierre angulaire assise

François CORNOU, maître maçon à Saint Renan, signa le 10 novembre 1773 un marché pour la construction du clocher, sur les plans de Gales, recteur de Plouzévédé, qu’il termina en 1776. Ce clocher est le dernier de tradition directement gothique bâti en France avant le renouveau factice du XIXème siècle. Il comporte deux étages de cloches et deux galeries, et il remplace deux anciens clochers abattus parce que menaçant ruine.

Une pierre, scellée dans un contrefort de l’abside et provenant de l’ancien sanctuaire fait souvenir que :

L’An Mil cinq cents et quatre
A la fin d’avril sans rien rabattre
Fut au pignon de cette église
La première pierre assise


Les vitraux modernes de la nef retracent des épisodes de la vie de Saint Pierre, la maîtresse vitre contient une Crucifixion, les vitraux des côtés représentent, au nord, Saint Thomas rédigeant l’Office de la Fête-dieu et le pape X, qui prôna d’étendre aux enfants la pratique du sacrement de l’Eucharistie, donnant la communion à de jeunes enfants. Au sud, mémorial de congrès eucharistique des 28-29 mars 1910 à ploudalmézeau. Des peintures murales d’André Mériel-Bussy ont pour thèmes deux événements de la vie de Saint Paul Aurélien. L’absidiole renfermant les fonts baptismaux est décorée d’un baptême du Christ en haut et contient un reliquaire dans lequel est conservé une phalange de la main de Saint Vincent Ferrier offerte pr le cardinal de Coëtivy à sa mère, Catherine du Chastel de Kerlec’h, ce qui rappelle une inscription dans un enfeu au pignon du transept.

Outre une Pieta du XVIe siècle, le mobilier comprend encore une chaire de 1741 dont les panneaux illustrent en bas-relief le vie de Saint Budoc (nom qui signifie noyé). Sa mère, Azénor, princesse de Léon vivant au Vie siècle, épousa Judual, tiern ou comte du Goëllo. La père d’Azénor se remaria et sa seconde femme se prit d’aversion pour sa belle-fille qu’elle chercha à perdre en l’accusant d’adultère auprès de son mari. Judual la fit juger et elle fut condamnée à être brûlée vive ; mais la peine paraissant trop cruelle, les juges se ravisèrent et décidèrent que la coupable serait enfermée dans un tonneau et jetée à la mer. Pieuse et bonne, Azénor pardonna à ses persécuteurs et, se trouvant enceinte, implora Sainte Brigitte de prendre sous sa protection l’enfant qui allait venir au monde. Elle demeura cinq mois dans un tonneau, ballottée sur l’océan au gré des flots, nourrie chaque jour par un ange.

C’est dans ces conditions quelle donna le jour à un fils qu’elle nomma Budoc et, deux jours après, aborda à une côte sur laquelle les opinions diffèrent. Plus tard Budoc devint moine en l’abbaye de Dol, puis évêque de ce diocèse à la mort de Saint Magloire. Sur le placître s’élève une croix gothique et, insérée dans le mur de l’enclos, une chaire extérieure.

Église de Portsall :

Érigée en 1896, la chapelle de Portsall fut une première fois agrandie en 1921. Mais si à la fin du XIXe siècle la population de la localité ne dépasse pas les 440 habitants, elle s’élève, 60 ans plus tard, à 1700 âmes, sans compter les touristes qui, chaque été, font plus que doubler le nombre des résidents.

En 1953, Portsall a été pourvu d’un presbytère. La même année, la salle du patronage est modernisée (fauteuils changés et appareil de cinématographique acheté).

En 1956, c’est l’inauguration et la bénédiction d’un grand bâtiment consacré à l’enseignement ménager. Ensuite des démarches sont entreprises pour l’agrandissement de leur église.

Le chantier s’ouvre en avril 1957. Il s’agit en fait de doter l’église d’une aile supplémentaire qui deviendra la nef principale ; le clocher sera pour sa part pourvu de deux clochetons qui abriteront chacun une cloche. L’église agrandie sera bénie par Mgr Fauvel le 19 septembre 1957.

Chapelle de Kerlanou :

A Kerlanou, fondation des seigneurs des Salles. La vieille chapelle, reconstruite vers 1880, a été jusqu’à la dernière guerre et même après le siège de la dévotion à Saint-Eloi avec le pardon des chevaux le 24 juin.

Un pardon continue à y être célébré le 24 juin.

Chapelle de Saint Roch :

La chapelle est située à 1 km au sud de Ploudalmézeau. Elle est dédiée à Saint Roch, patron invoqué contre la peste. La date de construction (1642) figure sur une pierre angulaire du pignon ouest.

Aller au contenu principal